
De juin 2005 à octobre 2007, nous avons habité au sein de la Résidence Marquisat à Capesterre Belle-Eau.


Bienvenue sur Karukera. Pour les uns, retrouvez sur ce site, les souvenirs de votre séjour sur l'archipel aux belles eaux. Pour les autres, prenez gout des merveilles avant de nous rejoindre.
Ce secteur côtier présente un attrait paysager indéniable en particulier aux abords de la Grande Pointe : roches laviques complètement rongées par l'érosion, un paysage desséché par le vent, une mer violente qui vient cogner en éclats contre les parois saillantes des rochers.
Sur cette zone littorale où les conditions édaphiques, climatiques et topographiques influent de manière décisive sur une flore riche d’espèces caractéristiques de milieux très variés : Palétuviers, Savonnettes, Poitiers, Acajou, Galba, Grande Siguine, Figuier maudit et même une espèce de palmier épineux endémique de la Barbade ainsi que des espèces protégées d’orchidées épiphytes. C’est donc légitimement que cette zone à été classée ZNIEFF en 1997 (zone nationale d’intérêt écologique faunistique et floristique).
Au détour d’un chemin, , cachée dans la végétation, on découvre une ancienne poudrière. Datant de la fin du XVIIIè siècle, ce vestige possède un toit à encorbellement. On peut alors admirer le souci esthétique par le chaînage en pierre de taille pour la porte et la corniche. Les munitions étaient apportées par le chemin d'une toute proche "La Coulisse". A la fin du XVIIIè siècle, les poudrières ne servent plus à rien et les bâtiments tombent en ruine les uns après les autres.
A quelques mètres de là, deux canons, côte à côte, bien conservés, à l'abri d'un mur de pierres. Cette batterie face à l'archipel des Saintes constituait un poste avancé de surveillance du canal. Elle servait également à protéger le Réduit, refuge un peu en amont de la population en cas d'attaque.
Ce secteur côtier présente un attrait paysager indéniable en particulier aux abords de la Grande Pointe : roches laviques complètement rongées par l'érosion, un paysage desséché par le vent, une mer violente qui vient cogner en éclats contre les parois saillantes des rochers.
En entrant dans les sous-bois ombragés le chemin nous emmène alors au pied d'un ancien moulin à vent, l'unique en Basse-Terre. C'est au début du XIXe siècle que Mme de Saint-Jours décide d'installer une sucrerie en ces lieux. L'exposition du site lui fait préférer un moulin à vent à un moulin à eau. Le cyclone de 1825 dévaste l'ensemble des bâtiments et à compter de cette date, le moulin n'a plus jamais été utilisé. Rongé par les plantes, ses murs ont malgré tout résisté au temps alors qu'à quelques mètres, les restes d'une bâtisse démontrent qu'il existait autrefois en ces lieux une habitation. . Le moulin, sous la protection des énormes racines d’un Figuier maudit, continue à traverser les siècles.
Après avoir traversé plusieurs anciennes coulées de lave, on découvre l’Anse des Galets à la sortie des sous-bois. C’est une petite crique sauvage de sable noir propice à la baignade. Aux bords du chemin, des sources d’eau douce se transformeront en baignoire pour les plus petits. Certaines sont même habitées par des ouassous et ornées de pétroglyphes amérindiens gravés par les Arawaks au IVe siècle.
Au bout de l’Anse, la rivière du Petit-Carbet, à ses heures généreuses offre aussi des bassins rafraîchissants au pied de ses toboggans naturels appelés : « Coulisses ».
Véritable belvédère dominant l'océan et les forêts du littoral du Nord Grande Terre, il y est aisé d'apercevoir les îles de Montserrat ou Antigua au Nord comme l’île de la Désirade au Sud.
Malgré la nature inhospitalière du sol, les plantes trouvent des astuces pour pousser grâce à un l’enchevêtrement de leur racines dans les rochers de calcaires récifaux saillants.
Cet espace naturel remarquable doit faire l’objet d’une protection au titre des sites classés afin de préserver notamment le paysage et la forêt du Nord Grande-Terre soumis à l’assaut de l’urbanisation et des cultures irriguées comme le melon.
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