CYRIL DANS LE JARDIN DE NOTRE ANCIENNE MAISON A CAPESTERRE

Alors que peu de monde s’y aventurait en raison d’une chaleur extérieure déjà peu supportable dès le matin, Cyril a pu profité d’un mois de décembre plus doux pour lézarder sous l’ombre des palmes de notre cocotier.



De
juin 2005 à octobre 2007, nous avons habité au sein de la Résidence Marquisat à Capesterre Belle-Eau. La maison, plutôt petite, avait l’avantage d’être entourée d’un généreux jardin et située dans un quartier très calme où l’on pouvait même y entendre les rouleaux des vagues. Au carrefour de notre impasse, par temps découvert, nous apercevions la Soufrière et sur son flanc est les fameuses Chutes du Carbet.

La grande terrasse couverte extérieur fut l’occasion de faire de nombreux dîners barbecues et de nombreuses soirées arrosées avec nos différents invités.

CYRIL SUR LA TRACE DE LA GRANDE POINTE

Le sentier de la Grande Pointe, promenade hors du temps, traverse la forêt domaniale du littoral du Sud Basse-Terre au niveau de Trois-Rivières avec une vue imprenable sur l’archipel des Saintes.

Ce secteur côtier présente un attrait paysager indéniable en particulier aux abords de la Grande Pointe : roches laviques complètement rongées par l'érosion, un paysage desséché par le vent, une mer violente qui vient cogner en éclats contre les parois saillantes des rochers.


Sur cette zone littorale où les conditions édaphiques, climatiques et topographiques influent de manière décisive sur une flore riche d’espèces caractéristiques de milieux très variés : Palétuviers, Savonnettes, Poitiers, Acajou, Galba, Grande Siguine, Figuier maudit et même une espèce de palmier épineux endémique de la Barbade ainsi que des espèces protégées d’orchidées épiphytes. C’est donc légitimement que cette zone à été classée ZNIEFF en 1997 (zone nationale d’intérêt écologique faunistique et floristique).

Au détour d’un chemin, , cachée dans la végétation, on découvre une ancienne poudrière. Datant de la fin du XVIIIè siècle, ce vestige possède un toit à encorbellement. On peut alors admirer le souci esthétique par le chaînage en pierre de taille pour la porte et la corniche. Les munitions étaient apportées par le chemin d'une toute proche "La Coulisse". A la fin du XVIIIè siècle, les poudrières ne servent plus à rien et les bâtiments tombent en ruine les uns après les autres.

A quelques mètres de là, deux canons, côte à côte, bien conservés, à l'abri d'un mur de pierres. Cette batterie face à l'archipel des Saintes constituait un poste avancé de surveillance du canal. Elle servait également à protéger le Réduit, refuge un peu en amont de la population en cas d'attaque.

MARIE-PAULE ET CHRISTIAN AU MARAIS DE PORT-LOUIS

Le marais de Port-Louis est l’une des plus vastes zones humides des Petites Antilles.

En arrière d’un récif frangeant du lagon et du cordon de sable, se développe une vaste zone de marais qui couvre environ 600 hectares de mangroves au Nord Ouest de la Grande Terre. Ces paysages sont remarquables par l’enchevêtrement des zones naturelles, des zones d’élevage et de culture traditionnelle. Les moulins font partie intégrante de ces paysages.
Les variations d’altitude et de salinité sont à l’origine de biotopes variés : marais saumâtre, prairies humides, forêt marécageuse, vasières et mangroves. Les vasières sont envahies par la Fougère dorée et l’Herbe coupante. La mangrove recèle les trois espèces de Palétuviers.

Bordé par un cordon sableux qui le sépare du Grand Cul-de-Sac marin, ce site joue un rôle considérable comme étape migratoire pour un grand nombre d’espèce aviaire, en particulier les limicoles (Bécasseau semi-palmé, Petit Chevalier, Aigrettes neigeuses, Hérons…). Le cordon de sable couvert de sa végétation arborée caractéristique et qui s’étend sur plus de 2 kilomètres abrite des pontes de tortues marines.

Certains secteurs plus élevés comme la Case moustache jouent un rôle de refuges pour la faune (Racoon, Passereaux, …) et la flore (Mapou, Figuier Maudit, bois gli-gli) en offrant des terres non inondables. Cette grande biodiversité a participé au classement légitime de ces marais en ZNIEFF en 1995 (zone nationale d’intérêt écologique faunistique et floristique) sur plus de 120 ha.

Cette espace remarquable protégé en périphérie du Grand Cul-de-Sac marin est classée zone humide d’intérêt international au titre de la convention RAMSAR (partie terrestre). Le conservatoire des espaces littoraux et des rivages lacustres a acquis jusqu’en 2002 plus de 150 ha de terrain et propose des aménagements tels que sentiers d’interprétation, tour d’observation dont le but est le développement dans ces marais de l’éducation à l’environnement et l’écotourisme.

MARIE-PAULE ET CHRISTIAN A GRANDE POINTE

Le sentier de la Grande Pointe, promenade hors du temps, traverse la forêt domaniale du littoral du Sud Basse-Terre au niveau de Trois-Rivières avec une vue imprenable sur l’archipel des Saintes.

Ce secteur côtier présente un attrait paysager indéniable en particulier aux abords de la Grande Pointe : roches laviques complètement rongées par l'érosion, un paysage desséché par le vent, une mer violente qui vient cogner en éclats contre les parois saillantes des rochers.

Dans les sous-bois, seul le bruit des vagues et du vent parvient aux oreilles, cette forêt domaniale du littoral est surprenante, on s'attend à une forêt sèche, et pourtant c'est une forêt mésophile, qui nous accueille, la variété de la flore est une autre surprise, on peut découvrir une végétation de bord de mer avec ses arbres en " drapeaux ", raisiniers (Cocoloba Uviféra) sculptés par les alizés.

En entrant dans les sous-bois ombragés le chemin nous emmène alors au pied d'un ancien moulin à vent, l'unique en Basse-Terre. C'est au début du XIXe siècle que Mme de Saint-Jours décide d'installer une sucrerie en ces lieux. L'exposition du site lui fait préférer un moulin à vent à un moulin à eau. Le cyclone de 1825 dévaste l'ensemble des bâtiments et à compter de cette date, le moulin n'a plus jamais été utilisé. Rongé par les plantes, ses murs ont malgré tout résisté au temps alors qu'à quelques mètres, les restes d'une bâtisse démontrent qu'il existait autrefois en ces lieux une habitation. . Le moulin, sous la protection des énormes racines d’un Figuier maudit, continue à traverser les siècles.

Après avoir traversé plusieurs anciennes coulées de lave, on découvre l’Anse des Galets à la sortie des sous-bois. C’est une petite crique sauvage de sable noir propice à la baignade. Aux bords du chemin, des sources d’eau douce se transformeront en baignoire pour les plus petits. Certaines sont même habitées par des ouassous et ornées de pétroglyphes amérindiens gravés par les Arawaks au IVe siècle.

Au bout de l’Anse, la rivière du Petit-Carbet, à ses heures généreuses offre aussi des bassins rafraîchissants au pied de ses toboggans naturels appelés : « Coulisses ».

MARIE-PAULE ET CHRISTIAN SUR LEA TRACE DE PARADISE

Son entrée n’est pas indiquée ni sur quelconque carte ni sur place mais une trace part bel et bien vers cette fameuse rivière miraculeuse. Une trace à pic, pleine de boue et de racines.

Rapidement, on arrive au niveau de la rivière que l’on redescend pendant quelques minutes avant d’arriver au superbe bassin appelé « Paradise ». Il s’agit d’une large vasque aux eaux turquoise propice à la baignade.
Si l’on pense à prendre un masque et un tuba, il est très facile d’y repérer quelques ouassous (« Roi des sources »). Du genre des Macrobrachium il s’agit de crevettes d’eau douces migratrices au cycle biologique spécifique. Les larves sont expulsés en période de hautes eaux et dévalent jusqu’à la mer où les juvéniles naissent et grandissent. A maturité et après avoir été transporté par les courants marins, les juvéniles remontent les rivières à l’étiage. Adultes, ils vivent en moyenne montagne dans les rapides.
La Guadeloupe recèle près d’une dizaine d’espèce de crevettes d’eau douce, toutes migratrices. Cette biodiversité est cependant menacé par la dégradation de la qualité milieu marin (embouchure, mangrove) mais surtout par les nombreux prélèvements en eau qui assèchent littéralement les cours d’eau et les seuils (prises d’eau) qui constituent à la fois des piège lors de la dévalaison mais aussi des obstacles à la montaison.

Le service de police de l’eau veille au grain mais dans la bataille les petites bestioles ne font pas trop le poids face à la salubrité publique (eau au robinet). Mais les mentalités bougent… doucement !

MARIE-PAULE ET CHRISTIAN AU SAUT DE LA LEZARDE

Sur les hauteurs de Vernou à Petit-Bourg, un petit sentier descend dans une bananeraie privé pour nous mener aux abords d'une belle chute de 15 mètres surplombant un bassin de 6 mètres de profondeur et 25 mètres de large. Le parcours dure environ une heure aller-retour, au milieu de la forêt tropicale, en traversant à maintes reprises une bananeraie. Le sentier particulièrement glissant par temps de pluie en raison du substratum de la forêt (glaise, argile) permet quelques glissades acrobatiques.

La forêt tropicale recèle en ces lieux des chantres plus ou moins symphoniques. De nombreuses cigales font entendre un vacarmes stridents digne d’une scierie avant d'arriver au pied d'une cascade au débit impressionnant. La chute se répand en éventail sur une hauteur d'environ 12 mètres.


La vasque d’eau est propice à une baignade rafraîchissante. La cascade prend sa source à la rivière de la Lézarde qui doit son nom, non pas à la présence excessive des reptiles du même nom, mais à ses couloirs sinueux évoquant la manière dont se déplace le lézard.

MARIE-PAULE ET CHRISTIAN AU FORT DELGRES

Le Fort Delgrès qui surplombe la Basse-Terre fut un des hauts lieux de la résistance des Guadeloupéens au rétablissement de l'esclavage en 1802. Construit sur cinq hectares, il offre aujourd'hui un superbe cadre pour les promenades bucoliques et un bon prétexte à découvrir l'histoire de la Guadeloupe et plus particulièrement celle des évènements de 1802 que l'ile commémore cette année.

La forteresse domine la ville de Basse-Terre. Ses épaisses murailles de pierres surplombent la mer et offrent une vision panoramique sur l'immensité. Pour y accéder, il faut emprunter les ruelles du chef-lieu qui serpentent dans le vieux quartier du Carmel.

Le Fort Delgrès a été construit en 1650 avec des pierres de rivière, taillées par des compagnons venus de France, il fut par deux fois agrandi. Entre 1720 et 1750, les casemates, la poterne et la grande poudrière enrichissent la partie la plus ancienne du monument. Entre 1763 et 1780 y sont ajoutés, entre autres, les cuisines, les citernes, un souterrain qui mène dans les fossés et en direction du Carmel. Au fil du temps, le fort-appelé autrefois Château de Basse-Terre a changé maintes et maintes fois de nom au gré des occupations et des batailles franco-anglaises : Fort Houël (1667), Fort de la Basse-Terre (1700). Fort Saint-Charles (1753), Fort Royal (1759), Fort Mathilde (1794), Fort Richepance (1803), Fort Mathilde (1810), Fort Richepance (1831), Fort Saint-Charles (1960), …

En 1989, le conseil général de la Guadeloupe le rebaptise Fort Louis Delgrès en hommage au héros de 1802.







1802 : LA REABILITATION BONAPARTISTE DE L’ESCLAVAGE

En 1802, Napoléon Bonaparte, arrivé au pouvoir en novembre 1799 décide de rétablir l'esclavage aboli en février 1794 par la Convention, dans les colonies françaises. L'Amiral Lacrosse a ordre de démanteler l'armée coloniale républicaine forgée par Victor Hugues, dans laquelle de nombreux hommes libres ou anciens esclaves se sont enrôlés. Les Guadeloupéens qui ont goûté à la liberté entendent bien résister. Une force de 3 522 hommes embarqués sur 14 navires, dirigée par six généraux dont Richepance débarque le 6 mai 1802 à la darse de Pointe-à-Pitre. La répression commence : sous prétexte de les passer en revue, des centaines de soldats sont déshabillés, insultés, emprisonnés à bord des bateaux.


La résistance s'organise. Ignace, officier de Pointe-à-Pitre et ses hommes décident de rejoindre à Basse-Terre un autre insurgé, Louis Delgrès. Le 10 mai 1802, Delgrès, officier mulâtre libre né en Martinique prononce un discours demeuré célèbre intitulé "A l'univers entier, le dernier cri de l'innocence et du désespoir", au champ d'Arbaud. Puis il s'enferme avec ses compagnons dans le fort pour résister. Le 21 mai à l'aube, le général Richepance bombarde le fort avec des canons. Les insoumis bientôt ne ripostent plus, faute de munitions.

La position devenant intenable, Delgrès, Ignace et leurs hommes décident de quitter le fort. Le 22 mai 1802 à 20h, ils sortent par la poterne du Galion (encore visible) et rejoignent la rivière du même nom. C'est ici que le chemin des deux hommes se sépare. Ils ne se reverront jamais. Delgrès se rend au Matouba à Saint-Claude ; Ignace prend la route de Pointe-à-Pitre.

Arrivé le 24 mai à Belle Plaine aux Abymes, Ignace meurt, après de durs combats. Défiguré, on ne le reconnaîtra qu'à ses épaulettes de commandant des grenadiers et à ses deux orteils soudés. Sa tête est exposée sur la place de la Victoire, à Pointe-à-Pitre. Le 26 mai, 100 personnes sont exécutées sur cette même place,
le 27 mai 150 autres à Fouillole.


Le 28 mai, le Matouba est attaqué en cinq points différents. Delgrès et ses compagnons retranchés dans l'habitation Danglemont se font sauter au cri de "Vivre libre ou mourir. À bas l'esclavage, vive la mort !".



En juillet 1802, l'esclavage est rétabli. Il durera jusqu'en 1848, date de sa définitive abolition.

MARIE-PAULE ET CHRISTIAN SUR LE SENTIER DE SAINT-SAUVEUR

Résidant à Capesterre Belle-Eau de 2005 à 2007, nous avions pris l’habitude de marché régulièrement sur l’Allée Dumanoir très propice aux activités sportives depuis l’ouverture de la déviation de la ville. Au bout de l’allée Dumanoir, un sentier mène jusqu’à la section « Saint-Sauveur ».

En empruntant un vieux pont en pierre de taille maçonnées, le sentier traverse d’abord la Rivière du Grand Carbet juste en amont de son embouchure puis traverse une bananeraie. Ensuite, le sentier longe le littoral et des cultures d’ignames et encore une bananeraie pour arriver dans la forêt du littoral de Saint-Sauveur. Dans cette forêt sèche du littoral, se trouve le cimetière aux esclaves. Un lieu anodin sur le plan touristique mais empli de sens historique et culturel. Les sépultures sont entourés de conques de lambi et une stèle représente le lieu de mémoire.

Ensuite, le chemin s’enfonce dans la forêt jusqu’à une ravine creusée, érodée jusqu’à formé un petit canyon par le rejet de la microcentrale hydroélectrique de Saint-Sauveur. Des eaux sont en effet dérivées des flancs de la montagne des rivières Pérou et Carbet pour y être turbinée.

En remontant sur les maisons de Saint-Sauveur de l’autre côté de l’embouchure de cette ravine propice à la pêche, le chemin longue à nouveau le littoral jusqu’à la pointe de Saint-Sauveur où l’on peut voir un souffleur. Il s’agit d’un jet d’eau de mer créé par l’entrée des vagues dans des anfractuosités de la roche.

SEBASTIEN SUR LE PLATEAU SOMMITAL DE LA SOUFRIERE

Séjourner en Guadeloupe sans monter en haut de la Soufrière est source de grand regret.
La Soufrière, sommet des Petites Antilles avec ses 1467 mètres (comme le Puy de Dôme, son cousin de métropole !!) est un volcan actif de type péléen datant de moins de 100000 ans dont le dôme actuel s'est formée au 15ième siècle.
La marche d'approche est relativement accessible, à condition de savoir gérer son effort.
Les nombreuses haltes qui égrènent le parcours sont l'occasion d'une leçon de choses grandeur nature sur la géologie, la faune et la flore, le climat ou l’histoire.thym-montagne...) pour totalement disparaître au profit d’un monde minéral. Un sol gris et caillouteux, gruyère dont tous les orifices suintent conférant une ambiance lunaire au lieu. Gouffres, failles, fumerolles, cratères… laissent échapper leurs volutes. Ici, pas de lave coulante, mais une surface pelée par l'acidité des émanations qui se dégagent — le PH des fumerolles se situe entre 0,6 et 1,1 (pour information, celui du citron est de 4,5 !) : la Vieille Dame est encore bien vivante.

Depuis sa dernière éruption en 1976-77, qui avait motivé l’évacuation de plus de 30 000 personnes, le cratère du Sud reste le témoin le plus spectaculaire de l’activité du volcan. Aujourd’hui, la Soufrière reste un des volcans les plus surveillés du monde.

Au départ des Bains Jaunes, jusqu’au sommet, les strates végétales décroissantes se succèdent. La végétation d'altitude est «nanifiée» par le vent. La forêt tropicale du départ, laisse vite place à une strate arbustive puis éparses (lichens, fougères, orchidées, ananas-montagne, ...).

Rarement découverte la Vielle Dame laisse aux chanceux ou aux patients, l’immense plaisir du beau belvédère de l’archipel. Une vue sur 360°, du massif nord du Carmichael quasiment inexploré à la baie urbanisée de Pointe-à-Pitre.

RAID AVEC SEBASTIEN

Sébastien a eu l’occasion de réaliser un raid sur le massif de la Soufrière. Une randonnée en totale autonomie de plus de 20 km et plus de 1500 mètres de dénivelé. Rien de telle qu’une petite rando-raid pour découvrir toute la richesse du massif de la Soufrière par la voie royale de la rivière du Grand Carbet.

Cette longue randonnée (de 4 à 9 heures) traverse cœur de la zone centrale du parc national de la Guadeloupe et permet de jouir des plus beaux sites du Sud Basse-Terre : Chutes du Carbet, Dôme de la Soufrière, Rocher Fracturé, Cratère de la Citerne, Pic de l’Echelle, …

Cette randonnée permet aussi de découvrir toutes les strates de la forêt tropicale humide : forêt mésophile, forêt hygrophile, forêt des nuages, savane arbustive, mousse ou lichen.

Bien sûr, cette exceptionnelle richesse a un prix : le prix de l’effort, de l’endurance et du courage. Car , outre les dénivelés herculéens et la distance d’un semi marathon, il faut aussi bien souvent marcher, ramper et grimper parmi entre la boue, les cailloux et rochers ou les racines.






Le paroxysme de cette randonnée est bien sûr l’arrivée sur le dôme de la Soufrière (par beau temps si possible).

C’est le plus haut volcan actif des Petites Antilles.

Du sommet, avec un panorama à 360° sur tout le sud Basse-Terre, la vue est grandiose !

SEBASTIEN DANS UN BAIN BIEN MERITE !

Sébastien dans des bains chauds à 39° au cours de son petit raid qui l'a mené jusqu'au sommet de la Soufrière via la col de l'Echelle et les sources du Carbet. Avec 20 km et 1000 D+, tout de même, une petite relaxation est la bienvenue même si la journée n'est pas encore terminée.

Près de 300 kilomètres de sentiers (appelés “traces”) sillonnent le massif de la Basse-Terre et permettent de pénétrer au coeur d’une des plus belles forêts des Petites Antilles.


La randonnée en forêt tropicale s’effectue dans des conditions d’humidité maximum. On progresse le plus souvent dans l’eau et la boue, au milieu d’une végétation ruisselante. Les traces les plus fréquentées sont relativement entretenue afin de permettre d’y randonner dans les meilleures conditions.

En dehors des sentiers battus, entre grands paysages et merveilles inconnues, les traces peuvent très vite devenir très difficile voire impraticable et réservés aux initiés de randos-raid. En effet, escalade, corde ou main courante, boues, racines, dénivelés herculéens transforment vite votre beau projet de journée de promenade en sortie dans l’enfer vert d’un massif volcanique gorgé d’eau et de végétaux en tout genre aux conditions climatiques exceptionnelles et instables !

JACQUELINE ET LOIC A LA POINTE DE LA VIGIE

La Pointe de la Grande Vigie, à l'extrémité nord-est de la Guadeloupe, la force de l'océan Atlantique vient se heurter aux hautes falaises calcaires de l’île de la Grande-Terre.
Le spectacle de ces falaises abruptes et découpées, hautes de 80 mètres, fouettées par l’océan houleux est très impressionnant.

Véritable belvédère dominant l'océan et les forêts du littoral du Nord Grande Terre, il y est aisé d'apercevoir les îles de Montserrat ou Antigua au Nord comme l’île de la Désirade au Sud.

Malgré la nature inhospitalière du sol, les plantes trouvent des astuces pour pousser grâce à un l’enchevêtrement de leur racines dans les rochers de calcaires récifaux saillants.

Cet espace naturel remarquable doit faire l’objet d’une protection au titre des sites classés afin de préserver notamment le paysage et la forêt du Nord Grande-Terre soumis à l’assaut de l’urbanisation et des cultures irriguées comme le melon.

JACQUELINE ET LOIC A CLUGNY


La plage de Clugny offre un bon point de départ pour une randonnée sur le littoral du Nord Basse-Terre. Longeant la côte jusqu'à la Pointe Allègre le long d'un sentier du littoral aménagé par l'ONF et le conservatoire.

L'ensemble du Nord basse-Terre est classé en espace remarquable protégé.

Ce sentier offre des vues imprenables sur l'ilet Kahouanne et l'ilet Tête à l'Anglais, le Grand Cul de Sac Marin, lagon classé réserve naturelle d'intêret mondial (site RAMSAR) et dont la principale barrière de corail, long de près de 20 km est la plus grande des Petites Antilles.

Il est d'ailleurs possible de ralier les communes de Sainte-Rose et de Deshaies par le littoral en suivant le sentier sur près de 12 km et ainsi profiter de l'ensemble des plages parmi les plus belles de l'île et de profiter de criques désertes.


Plage de Clugny - Ilet Kahouanne

LOIC ET JACQUELINE SUR LE FLY CAT

Portrait des parents aux lueurs du couchant sur le bateau au retour de trois journées aux Saintes.
A quelques encablures au sud de la Guadeloupe se nichent des îles de rêve, l'archipel des Saintes, ainsi nommées par Christophe Colomb qui les découvrit le jour de la Toussaint ("Los Santos").










D'origine volcanique, ces îles ont pour la plupart un relief mouvementé, hérissé de mornes et découpé d'anses profondes. Très accidentés avec des côtes déchiquetées, ces îlets connaissent un climat très sec, surprenant à peine à quelques encablures de la luxuriante Basse-Terre.
Leur végétation est caractéristique des îles sèches : agaves, aloès, cactus et encore tant d'autres espèces que vous prendrez plaisir à découvrir dans vos randonnées.

L'archipel des Saintes, distant d'une dizaine de kilomètres de la Basse-Terre, est composé de deux îles principales : Terre de Haut et Terre de Bas et de six îlets. L'île de Terre de Haut, qui rassemble une grande partie de la population saintoise est considéré comme un joyaux de la caraibe.

Authenticité, dépaysement, harmonie et sérénité pourrait en être la devise tel y séjourner quelques jours livre toujours bien-être et repos.

Et pour profiter de ce paradis, quoi de mieux que de s'installer en face la troisième plus belle baie du monde. C'est pourquoi nous avons pris l'habitude de se loger aux bungalow La Haut qui offrent une vue imprenable sur la fameuse baie.

Surplombant le village, ils sont idéalement situés pour vous permettre d'accéder rapidement à tous les sites de l'île. A pied bien sûr !!

JACQUELINE ET LOIC AU CHAMEAU

Le Chameau, sommet de l'archipel des Saintes culminant à 307 mètre se mérite. Il est conseillé de partir très tôt ou en fin d'après midi afin de profiter d'une certaine fraicheur et des rares portions à l'ombre.

Une petite route piétonne monte jusqu'à la Tour Modèle qui domine le morne. Il est même possible de monter sur le toit de la tour grâce à une échelle métallique.

C'est un site remarquable du point de vue paysager. Sur 360°, dans l'écrin bleu de la Mer des Caraïbes, on domine le bourg de Terre-de-Haut, la Pain de Sucre et tout l'archipel des Saintes : la Retonde, l'ilet Cabrit, les Ilet la Coche et le Grand Ilet tout comme l'île de Terre de Bas. Au Sud vue sur la Dominique et par beau temps, la Martinique. Au Nord, vue sur la Basse-Terre et le massif de la Soufrière.

Il recèle aussi une richesse faunistique et floristique exceptionnelle. Une centaine d'espèce arbustives et arborescentes dont des orchidées et cactacées endémiques de la Guadeloupe y sont présentes. L'avifaune caractéristique des zones sèches croisent les oiseaux marins, les espèces d'iguanes et même une couleuvre endémique.

Le morne du Chameau, espace remarquable protégé, est classé en ZNIEFF (zone nationale d'intérêt faunistique et floristique) depuis 1993.