
Ce secteur côtier présente un attrait paysager indéniable en particulier aux abords de la Grande Pointe : roches laviques complètement rongées par l'érosion, un paysage desséché par le vent, une mer violente qui vient cogner en éclats contre les parois saillantes des rochers.
En entrant dans les sous-bois ombragés le chemin nous emmène alors au pied d'un ancien moulin à vent, l'unique en Basse-Terre. C'est au début du XIXe siècle que Mme de Saint-Jours décide d'installer une sucrerie en ces lieux. L'exposition du site lui fait préférer un moulin à vent à un moulin à eau. Le cyclone de 1825 dévaste l'ensemble des bâtiments et à compter de cette date, le moulin n'a plus jamais été utilisé. Rongé par les plantes, ses murs ont malgré tout résisté au temps alors qu'à quelques mètres, les restes d'une bâtisse démontrent qu'il existait autrefois en ces lieux une habitation. . Le moulin, sous la protection des énormes racines d’un Figuier maudit, continue à traverser les siècles.
Après avoir traversé plusieurs anciennes coulées de lave, on découvre l’Anse des Galets à la sortie des sous-bois. C’est une petite crique sauvage de sable noir propice à la baignade. Aux bords du chemin, des sources d’eau douce se transformeront en baignoire pour les plus petits. Certaines sont même habitées par des ouassous et ornées de pétroglyphes amérindiens gravés par les Arawaks au IVe siècle.
Au bout de l’Anse, la rivière du Petit-Carbet, à ses heures généreuses offre aussi des bassins rafraîchissants au pied de ses toboggans naturels appelés : « Coulisses ».
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