MARIE-PAULE ET CHRISTIAN SUR LE SENTIER DE SAINT-SAUVEUR

Résidant à Capesterre Belle-Eau de 2005 à 2007, nous avions pris l’habitude de marché régulièrement sur l’Allée Dumanoir très propice aux activités sportives depuis l’ouverture de la déviation de la ville. Au bout de l’allée Dumanoir, un sentier mène jusqu’à la section « Saint-Sauveur ».

En empruntant un vieux pont en pierre de taille maçonnées, le sentier traverse d’abord la Rivière du Grand Carbet juste en amont de son embouchure puis traverse une bananeraie. Ensuite, le sentier longe le littoral et des cultures d’ignames et encore une bananeraie pour arriver dans la forêt du littoral de Saint-Sauveur. Dans cette forêt sèche du littoral, se trouve le cimetière aux esclaves. Un lieu anodin sur le plan touristique mais empli de sens historique et culturel. Les sépultures sont entourés de conques de lambi et une stèle représente le lieu de mémoire.

Ensuite, le chemin s’enfonce dans la forêt jusqu’à une ravine creusée, érodée jusqu’à formé un petit canyon par le rejet de la microcentrale hydroélectrique de Saint-Sauveur. Des eaux sont en effet dérivées des flancs de la montagne des rivières Pérou et Carbet pour y être turbinée.

En remontant sur les maisons de Saint-Sauveur de l’autre côté de l’embouchure de cette ravine propice à la pêche, le chemin longue à nouveau le littoral jusqu’à la pointe de Saint-Sauveur où l’on peut voir un souffleur. Il s’agit d’un jet d’eau de mer créé par l’entrée des vagues dans des anfractuosités de la roche.

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