ALICE ET DAMIEN SUR LE RECIF DU GRAND CUL-DE-SAC

Fraichement débarqués sur l’îlet La Biche, perle du lagon accrochée à la barrière de corail du Grand Cul-de-Sac marin, et réchauffé par un bienfaiteur ti’punch, Alice et Damien sont partis scruté les hauts fonds du récifs.

Le Grand Cul-de-sac marin est une zone humide d’importance internationale (zone RAMSAR) et protégée depuis la création d'une réserve en 1987 et dont la protection est renforcée aujourd’hui par son intégration, pour partie, dans le cœur du Parc National de Guadeloupe. Il abrite de nombreux îlots inhabités par l'Homme, mais très convoités par les oiseaux.

Près de 3 000 hectares de mangrove, situés au fond d’une baie de 15 000 hectares, forment à l’échelle de la Caraïbe un ensemble remarquable qui a justifié en 1987 la création d’une réserve naturelle, instrument de protection forte dans la législation française.

Le Grand Cul-de-Sac Marin, vaste échancrure située au nord de la Rivière Salée, bras de mer séparant la Grande-Terre de la Basse-Terre, est en outre protégée par un récif-barrière de 25 kilomètres, l’un des plus longs des Petites Antilles, qui court de Sainte-Rose à l’ouest au nord de Vieux-Bourg à l’est et émerge par endroits à marée basse.

Sur les formations coralliennes actuelles de la barrière ou sur les hauts fonds plus proches de la côte reposent des îlets sablo-vaseux, bordés le plus souvent de mangrove.

Cette réserve, plus vaste réservoir de diversité biologique marine des Petites Antilles, présente à la fois des unités écologiques terrestres (la mangrove dominée par les palétuviers rouges et noirs, la forêt marécageuse d’eau douce dominée par le mangle médaille, les formations herbacées inondables) et marines (herbiers de phanérogames, formations coralliennes).

Aucun commentaire: