LES ZONES HUMIDES LITTORALES

Le Grand Cul-de-sac marin, plus vaste réservoir de diversité biologique marine des Petites Antilles, a la particularité de présenter à la fois des unités écologiques terrestres (la mangrove dominée par les palétuviers rouges et noirs, la forêt marécageuse d’eau douce dominée par le mangle médaille, les formations herbacées inondables) et marines (herbiers de phanérogames, formations coralliennes).

La mangrove et la forêt marécageuse sont des systèmes biologiques très productifs, des zones de reproduction et de nurseries ; elles ont, en outre, un rôle de fixation des sédiments continentaux et sont des agents de protection des côtes contre les tempêtes et contre l’érosion côtière. Elles recèlent une faune très riche. On y trouve beaucoup d'oiseaux de mer et d'eau douce, sédentaires et migrateurs (frégates, hérons, les aigrettes ou pélicans bruns - grand gosier » en créole - y nichent à l'abri de leurs prédateurs terrestres : ratons laveurs, rats, mangoustes), ainsi que des crustacés, coquillages, mollusques, Bernard-l'ermite et poissons… autant de subsistance pour les populations côtières.

Les herbiers de phanérogames marines, repas préféré des tortues marines, permettent aussi la reproduction, la croissance, la protection et l’alimentation de nombreuses espèces ; ils ont en outre un rôle de stabilisation du substrat sédimentaire et d’oxygénation des eaux. parmi lesquelles les poissons occupent une place importante.

Reconnu comme l’un des écosystèmes les plus importants, le récif corallien est, avec la forêt tropicale, le plus diversifié et le plus complexe de la planète. Les coraux, eux-mêmes, organismes symbiotiques très vulnérables et sensibles à la sédimentation marine et au réchauffement des mers, abritent une biodiversité exceptionnelle. Outre leurs intérêts écologiques, les récifs coralliens, comme les zones humides du littoral, ont une importance sociale et culturelle majeure pour les pays qu’ils bordent (protection naturelle des côtes, réserve de pêche, activités touristiques et de loisirs...)

Aujourd'hui, ces écosystèmes littoraux se dégradent sur toute la planète : 10 à 15 % des récifs coralliens sont irrémédiablement détruits, une menace certaine pèse sur 40 % d'entre eux, plus de la moitié de la mangrove et des forêts marécageuses des Antilles a disparu durant les 30 dernières années.

Les dégradations sont multiples et diverses, directes ou indirectes : remblais et déblais, aménagement destructeur, érosion côtière qui asphyxie les coraux, pêche intensive et destructrice (utilisation d'explosifs), réchauffement des eaux marines et blanchissement des coraux, rejets urbains, industriels et agricoles...

Leur protection est le combat quotidien de tous les agents commissionnés pour la protection de l’environnement et de tous es acteurs de la société civile.

Le développement et l’aménagement durable sur l’archipel de la Guadeloupe passe inexorablement par une prise de conscience et la protection des zones humides littorales garantes de pérennité des sociétés insulaires.

BRUNO A L'ILET LABICHE

Au cœur de la réserve du Grand-Cul de-Sac-marin, l'ilet Labiche est sans conteste l'un des plus beaux ilets du lagon. Pour l’atteindre en une totale symbiose avec les éléments du lagon, rien de mieux que le kayak de mer.

Isolé sur ce petit îlot de sable perdu sur le récif et sur lequel tente de s’accrocher une cabane de pêcheurs de tôle, la vue sur le Nord Basse-Terre est grandiose.

Autour de l’îlet, le lagon revêtu ses atours bleus - turquoise incite à la baignade. Muni de masque et de tuba, la rencontre avec le monde sous-marin est à la portée de tout de monde avec humilité et le plus grand respect de la nature. Profitant des hauts fonds bordant le récif, toute la faune et la flore récifale s’étale sous nos yeux : gorgones, coraux, poissons tropicaux, langoustes, oursins, …

Cet îlet comme la majorité des îlets de Guadeloupe a été récemment intégré à la zone centrale appelée « cœur de Parc » et pourra ainsi être protégé durablement.

ALICE ET DAMIEN SUR LE RECIF DU GRAND CUL-DE-SAC

Fraichement débarqués sur l’îlet La Biche, perle du lagon accrochée à la barrière de corail du Grand Cul-de-Sac marin, et réchauffé par un bienfaiteur ti’punch, Alice et Damien sont partis scruté les hauts fonds du récifs.

Le Grand Cul-de-sac marin est une zone humide d’importance internationale (zone RAMSAR) et protégée depuis la création d'une réserve en 1987 et dont la protection est renforcée aujourd’hui par son intégration, pour partie, dans le cœur du Parc National de Guadeloupe. Il abrite de nombreux îlots inhabités par l'Homme, mais très convoités par les oiseaux.

Près de 3 000 hectares de mangrove, situés au fond d’une baie de 15 000 hectares, forment à l’échelle de la Caraïbe un ensemble remarquable qui a justifié en 1987 la création d’une réserve naturelle, instrument de protection forte dans la législation française.

Le Grand Cul-de-Sac Marin, vaste échancrure située au nord de la Rivière Salée, bras de mer séparant la Grande-Terre de la Basse-Terre, est en outre protégée par un récif-barrière de 25 kilomètres, l’un des plus longs des Petites Antilles, qui court de Sainte-Rose à l’ouest au nord de Vieux-Bourg à l’est et émerge par endroits à marée basse.

Sur les formations coralliennes actuelles de la barrière ou sur les hauts fonds plus proches de la côte reposent des îlets sablo-vaseux, bordés le plus souvent de mangrove.

Cette réserve, plus vaste réservoir de diversité biologique marine des Petites Antilles, présente à la fois des unités écologiques terrestres (la mangrove dominée par les palétuviers rouges et noirs, la forêt marécageuse d’eau douce dominée par le mangle médaille, les formations herbacées inondables) et marines (herbiers de phanérogames, formations coralliennes).

LE RHUM ANTILLAIS

Lorsque l’on étudie l’origine historique du rhum, le premier nom qui est cité dans tous les ouvrages est celui du fameux révérend père Labat. Lors de son débarquement sur l’île, au début de l’année 1694, il est confronté à une terrible fièvre qui le terrasse. Selon des sources historiques, il fut sauvé par une décoction composée d’un alcool encore méconnu à l’époque : il s’agissait déjà de l’ancêtre de ce que l’on appelle aujourd’hui le rhum. Il cite dans ses mémoires : « L’eau-de-vie que l’on tire des cannes est appelée guildive. Les sauvages et les nègres l’appellent taffia, elle est très forte, a une odeur désagréable, et de l’âcreté à peu près comme de l’eau de vie de grain. Le lieu où on la fait se nomme la vinaigrerie… » Jean-Baptiste Labat, Nouveau Voyage aux Isles d’Amérique (1722) Ce breuvage est obtenu par la fermentation de différents déchets sucrés provenant de la fabrication du sucre. Cette solution fermentée passe ensuite par un alambic et on obtient un liquide clair appelé taffia. A l’époque, cet appareil à distiller était très rudimentaire ce qui explique la mauvaise qualité de cette boisson, ancêtre du rhum.

Le rhum agricole, apparu dans les Caraïbes qu’à la fin du 19ième siècle, provient de la distillation directe du vesou (jus de canne broyé) et de la transformation de son sucre en alcool. Le rhum agricole, essentiellement produit aux Antilles françaises, est reconnu pour la spécificité de son arôme, sa saveur et ses procédés de fabrication. Avant la deuxième mondiale, il y avait 55 distilleries en Guadeloupe. En 1954, il n’en restait que 37 et depuis le début des années 1970, on n’en compte que 9, dont 3 à Marie-Galante :

- Rhum Damoiseau – Distillerie Bellevue (Le Moule)

- Rhum Montebello – Distillerie Carrère ( Petit-Bourg)

- Rhum Longueteau – Distillerie Monrepos (Capesterre Belle-Eau)

- Rhum Bologne – Distillerie Bologne (Basse-Terre)

- Rhum Reimonenq – Distillerie Reimonenq (Sainte-Rose)

- Rhum Séverin – Distillerie Bellevue (Sainte-Rose)

- Rhum du Père Labat – Distillerie Poisson (Saint-Louis)

- Rhum Bellevue – Distillerie de Bellevue (Capesterre de Marie-Galante)

- Rhum Bielle – Distillerie Bielle (Grand Bourg)

Le rhum industriel, apparu dès le 17ième siècle dans les Caraïbes, provient de la distillation de la mélasse (résidu du raffinage du sucre de canne). Le rhum industriel représente aujourd'hui environ 90% de la production mondiale de rhum.

En Guadeloupe, il existe encore deux sucreries :

- Sucrerie Gardel (le Moule)

- Sucrerie de Grande-Anse (Grand Bourg)

L’unité sucrière de Bonne-Mère (Sainte-Rose), quant à elle produit du sucre non raffiné pour l’exportation et du rhum industriel :

- rhum Fajou - Distillerie Bonne-Mère (Sainte-Rose)


ALICE ET DAMIEN AU DOMAINE DE SEVERIN

Après une visite du Domaine, rien de telle qu'une longue dégustation des différents punch, n'est-ce-pas ?

Située sur les hauteurs de Sainte-Rose, sur des terres agricoles dominant le Grand-cul-de-sac marin, la Distillerie du Domaine de Séverin demeure très traditionnelle. Une fois pesées, les charrettes et les remorques de canne fraichement coupées, sont déchargés à la main sur le tapis broyeur. La canne est alors broyée mécaniquement par l’énergie hydraulique.

C’est en effet une grande roue à godets, mue par les eau d’un canal qui permet de broyée la canne.

A l’image de la distillerie qui fut jadis une sucrotte (fabrication de pains de sucre bruts non raffiné) et une conserverie d’ananas, les propriétaires du domaine ont su diversifier leur activité car sur le Domaine se trouve une distillerie de rhum agricole, bien sûr mais aussi :

une aquaculture de ouassous, une fabrication de sauces et piments, des gites et un petit restaurant.

Longeant les champs de canne à sucre dont les fleurs panachées se balancent au vent en saison, et les plantations d'ananas, la visite en petit train permet de contempler l’ensemble du domaine et découvrir les jardins : roucou, cacaoyer, caféiers, canneliers, vanille, …

En Guadeloupe, le rhum est une véritable culture, dans tous les sens du terme. Le rhum et sa dégustation font partie d’un rite fondamental qui ne va pas sans une longue initiation, ne serait-ce que pour apprendre à distinguer les diverses variétés et apprécier les plus fines bouteilles : rhum blanc agricole et industriel, rhum paille, vieux rhum, …

BRUNO SUR NOTRE CANAPE

Voilà Bruno en activité de lecture intense sur notre canapé en rotin. Ce salon permet de prendre de doux apéros et de passer de belle soirée cinéma. C’est en fait une ancienne terrasse traditionnelle en « L » qui a été fermée par une verrière. La fraîcheur et le microclimat de Choisy ne sont pas mensonges. Tous ceux qui sont venus nous voir, vous le diront : « il fait frais le soir et au petit matin chez Sylvie et Sylvain ».

La fraîcheur est bien agréable dans la maison car cela évite d’être dépendant d’un climatiseur ou d’un ventilateur.

Fort heureusement, ce n’est qu’un microclimat et à quelques kilomètres plus loin ou à quelques centaines de mètre plus bas, il fait un temps splendide !!

Par beau temps (çà arrive, je vous jure et plus souvent qu’on ne le croit), nous voyons du salon le sommet de la Soufrière au nord et les Monts Caraïbes au sud.

Bien installé dans cette nouvelle maison aux volumes généreux, nous vous attendons toutes et tous pour partager un peu de notre vie sous les tropiques.

ALICE ET DAMIEN AU MARCHE DE BASSE-TERRE

Rien de tel que le marché de Basse-Terre pour faire le plein de vanille, épices et punch divers voire même quelques cadeaux souvenirs comme des poupées créoles.

Selon l'heure à laquelle vous passez, la vision que vous aurez du marché découvert sera totalement différente. Dès 6h du matin, les fourgonnettes arrivent, chargées de fruits de légumes et de fleurs. Autrefois, les femmes descendaient sur l'esplanade avec des paniers sur la tête, après avoir lutté contre la rigueur du soleil pendant des kilomètres. Mais si les temps ont changé, les rituels restent les mêmes. Chacun commence alors par s'installer, à son emplacement réservé. Certains y sont fidèles depuis des années, depuis l'époque où l'on trouvait facilement du cacao, de la vanille et du café.

Pour les touristes c'est aussi une intéressante leçon de botanique agricole. Certains produits étant introuvables dans l'Hexagone, il suffit de se faire expliquer de quelle espèce provient cette racine ou cet énorme pamplemousse, pour que le commerçant, rarement avare de renseignements, se lance dans une explication professorale.

D'ailleurs certains commerçants semblent vraiment jouer un rôle tant ils sont drôles dans leur volonté de séduire les clients. Cet espace est surtout réservé aux marchandes d'épices et de breuvage. Les graines sont joliment mélangées dans des sacs madras en guise de souvenirs, les bouteilles portent des noms cocasses, et partout plane une odeur incroyable qui donne envie de fermer les yeux et d'imaginer ce que pouvait être les cases autrefois, où derrière chaque porte se retrouvaient ces senteurs chères au cœur des cuisinières.

ALICE ET DAMIEN AU MARCHE DE BASSE-TERRE

Rien de tel que le marché de Basse-Terre pour faire le plein de vanille, épices et punch divers voire même quelques cadeaux souvenirs comme des poupées créoles.

Selon l'heure à laquelle vous passez, la vision que vous aurez du marché découvert sera totalement différente. Dès 6h du matin, les fourgonnettes arrivent, chargées de fruits de légumes et de fleurs. Autrefois, les femmes descendaient sur l'esplanade avec des paniers sur la tête, après avoir lutté contre la rigueur du soleil pendant des kilomètres. Mais si les temps ont changé, les rituels restent les mêmes. Chacun commence alors par s'installer, à son emplacement réservé. Certains y sont fidèles depuis des années, depuis l'époque où l'on trouvait facilement du cacao, de la vanille et du café.

Pour les touristes c'est aussi une intéressante leçon de botanique agricole. Certains produits étant introuvables dans l'Hexagone, il suffit de se faire expliquer de quelle espèce provient cette racine ou cet énorme pamplemousse, pour que le commerçant, rarement avare de renseignements, se lance dans une explication professorale.

D'ailleurs certains commerçants semblent vraiment jouer un rôle tant ils sont drôles dans leur volonté de séduire les clients. Cet espace est surtout réservé aux marchandes d'épices et de breuvage. Les graines sont joliment mélangées dans des sacs madras en guise de souvenirs, les bouteilles portent des noms cocasses, et partout plane une odeur incroyable qui donne envie de fermer les yeux et d'imaginer ce que pouvait être les cases autrefois, où derrière chaque porte se retrouvaient ces senteurs chères au coeur des cuisinières.

ALICE ET DAMIEN CHEZ MAHER

Un joli portrait d'Alice, Damien et Maher lors d'une soirée mémorable (n'est-ce-pas Damien ?) à la Cabane Créole.

A Grande Anse, Trois Rivières, tous nos invités ont eu, ont et auront l'occasion d'aller apprécier le charme et l'accueil du bar de Maher : "La cabane créole" (anciennement "Douvan plaj la").

Dans une ambiance colorée et rythmée (très bon choix musical !), avec une cuisine antillaise simple et rafinée (assiette de vivaneau vivement conseillée !) et un accueil grandiose ("impeccable... cool... elle est pas belle la vie ?" ou encore le plus récent "lâche tes cheveux") du patron Maher et de son cuisinier Jimmy, vous êtes, là, dans un haut lieu de notre vie guadeloupéenne où il fait bon vivre d'y languir !!

Les pieds dans l'eau, quoi de mieux que de se détendre autour d'un planteur ("le meilleur de l'île ! " vous diront les barmen) avec vue sur l'une des plus belles plages de Guadeloupe ?


Plage de Trois Rivières (vue sur les Saintes)

ALICE ET DAMIEN AU JARDIN BOTANIQUE

Sur l'ancienne propriété de Coluche, le Jardin botanique de Deshaies offre aux visiteurs une balade bucolique des plus agréables. Dès son entrée, l’extraordinaire étang aux nénuphars et ses carpes Koï accueille les visiteurs. S’en suit un dédale de plantes tropicales au mille fleurs aux couleurs chatoyantes : bougainvilliers, hibiscus, alpinias, fougères arborescentes, cactées se succèdent, s'enchevêtrent, se confondent dans une palette éclatante de couleurs.

D'immenses arbres aux propriétés étonnantes sont omniprésents, tels l'extraordinaire palmier "talipo" l'arbre à saucisson, le palmier royal double, l'immense fromager, les manguiers couchés par le cyclone "Hugo" le baobab, et bien d'autres comme le banian ou figuier maudit.

Le Jardin recèle aussi une avifaune tropicale : aras, flamants rouges des Caraïbes, (espèce disparue de la Guadeloupe) et les loriquets (petits perroquets originaires d'Australie).

La propriété surplombe le bourg de Deshaies et offre une vue exceptionnelle sur la mer des Caraïbes et sur l’île voisine, Montserrat. Sa capitale, Plymouth, a été détruite, et les deux tiers de la population de l'île ont été contraints de quitter leurs habitations en raison des éruptions du volcan de la Soufrière, qui ont commencé le 18 juillet 1995. Les éruptions continuent encore aujourd’hui, mais à un rythme moins soutenu. Les dépôts et les coulées volcaniques sur sa côte sud-ouest sont visibles de la Guadeloupe.

ALICE ET DAMIEN DANS LA VALLEE DE LA GRANDE RIVIERE

Sur la Côte-sous-le-Vent, à la sortie de Vieux-Habitants, il faut s'engouffrer au fond de la vallée, suivre une route sinueuse accrochés au flanc de la montagne et ravagée par le dernier cyclone, se faire peur par moments, s'extasier à tout instant. Très vite, les senteurs de terre et de fraîcheurs qu'exhalent la végétation tropicale saisissent les narines du visiteur : un régal quand ailleurs il fait si chaud ! Des champs de bananiers, quelques palmiers royaux au loin, un petit pont de pierre et les dernières habitations s'éloignent. Plus la route monte et plus la nature domine dans un imposant écrin de verdure.

Bientôt, un chemin cahotique succède à la route avant que ne surgisse, planté sur un terre-plain qui domine la vallée, le site de La Grivelière et son jardin botanique. Il est temps de se garer et de continuer à pied.

Dans cet environnement luxuriant, aussi loin que porte son regard, tout n'est que vert de la forêt et des cultures et bleu du ciel et de la rivière. A perte de vue, un cirque de montagne et de verdure le cerne, l'enveloppe avec, en contrebas, la vallée étroite et profondément encaissée où serpente la rivière. Le promeneur découvre alors l'un des endroits les plus magiques de la Guadeloupe.

Le large chemin à flanc de montagne longe des cultures d’agrumes (citrons, mandarines, oranges mais aussi des fruits aux formes bizarres comme le « lemon » ou le « chadeck ») des cultures de légumes (christophine notamment). Le chemin se rétrécit un peu après la traversée de la Ravine Auphrant et mène au seuil de la prise d’eau d’irrigation dite de Barthole. Là, il faut traverser la rivière puis remonter la Grande Rivière en passant par l’îlot central. La trace se perd un bras mort de la rivière puis dans d’anciennes plantations de cacaoyers et de caféiers avant d’arriver aux remarquables « pas de géants » visibles en rive gauche.

Nous sommes arrivés, une dernière traversée de rivière (qui peut se transformer en baignade involontaire en raison de forts courants) et nous voici arrivé à la Ravine Paradis et à son fameux bassin. Un cadre bucolique, propice à la baignade, aux jeux aquatiques (plongeons, toboggans, …) et à l’observation des nombreux poissons (notamment des « colle-roches ») qui peuplent la rivières.


Cette vallée unique en Guadeloupe bien que protégée par son inclusion dans la zone centrale du Parc National de Guadeloupe fait l’objet de nombreuses velléités d’aménagements hydroélectriques (microcentrale via une conduite forcée et même grand barrage EDF !). Sa protection est donc un effort de tous les jours pour les acteurs de l’eau et de l’environnement.