SEBASTIEN SUR LE PLATEAU SOMMITAL DE LA SOUFRIERE

Séjourner en Guadeloupe sans monter en haut de la Soufrière est source de grand regret.
La Soufrière, sommet des Petites Antilles avec ses 1467 mètres (comme le Puy de Dôme, son cousin de métropole !!) est un volcan actif de type péléen datant de moins de 100000 ans dont le dôme actuel s'est formée au 15ième siècle.
La marche d'approche est relativement accessible, à condition de savoir gérer son effort.
Les nombreuses haltes qui égrènent le parcours sont l'occasion d'une leçon de choses grandeur nature sur la géologie, la faune et la flore, le climat ou l’histoire.thym-montagne...) pour totalement disparaître au profit d’un monde minéral. Un sol gris et caillouteux, gruyère dont tous les orifices suintent conférant une ambiance lunaire au lieu. Gouffres, failles, fumerolles, cratères… laissent échapper leurs volutes. Ici, pas de lave coulante, mais une surface pelée par l'acidité des émanations qui se dégagent — le PH des fumerolles se situe entre 0,6 et 1,1 (pour information, celui du citron est de 4,5 !) : la Vieille Dame est encore bien vivante.

Depuis sa dernière éruption en 1976-77, qui avait motivé l’évacuation de plus de 30 000 personnes, le cratère du Sud reste le témoin le plus spectaculaire de l’activité du volcan. Aujourd’hui, la Soufrière reste un des volcans les plus surveillés du monde.

Au départ des Bains Jaunes, jusqu’au sommet, les strates végétales décroissantes se succèdent. La végétation d'altitude est «nanifiée» par le vent. La forêt tropicale du départ, laisse vite place à une strate arbustive puis éparses (lichens, fougères, orchidées, ananas-montagne, ...).

Rarement découverte la Vielle Dame laisse aux chanceux ou aux patients, l’immense plaisir du beau belvédère de l’archipel. Une vue sur 360°, du massif nord du Carmichael quasiment inexploré à la baie urbanisée de Pointe-à-Pitre.

RAID AVEC SEBASTIEN

Sébastien a eu l’occasion de réaliser un raid sur le massif de la Soufrière. Une randonnée en totale autonomie de plus de 20 km et plus de 1500 mètres de dénivelé. Rien de telle qu’une petite rando-raid pour découvrir toute la richesse du massif de la Soufrière par la voie royale de la rivière du Grand Carbet.

Cette longue randonnée (de 4 à 9 heures) traverse cœur de la zone centrale du parc national de la Guadeloupe et permet de jouir des plus beaux sites du Sud Basse-Terre : Chutes du Carbet, Dôme de la Soufrière, Rocher Fracturé, Cratère de la Citerne, Pic de l’Echelle, …

Cette randonnée permet aussi de découvrir toutes les strates de la forêt tropicale humide : forêt mésophile, forêt hygrophile, forêt des nuages, savane arbustive, mousse ou lichen.

Bien sûr, cette exceptionnelle richesse a un prix : le prix de l’effort, de l’endurance et du courage. Car , outre les dénivelés herculéens et la distance d’un semi marathon, il faut aussi bien souvent marcher, ramper et grimper parmi entre la boue, les cailloux et rochers ou les racines.






Le paroxysme de cette randonnée est bien sûr l’arrivée sur le dôme de la Soufrière (par beau temps si possible).

C’est le plus haut volcan actif des Petites Antilles.

Du sommet, avec un panorama à 360° sur tout le sud Basse-Terre, la vue est grandiose !

SEBASTIEN DANS UN BAIN BIEN MERITE !

Sébastien dans des bains chauds à 39° au cours de son petit raid qui l'a mené jusqu'au sommet de la Soufrière via la col de l'Echelle et les sources du Carbet. Avec 20 km et 1000 D+, tout de même, une petite relaxation est la bienvenue même si la journée n'est pas encore terminée.

Près de 300 kilomètres de sentiers (appelés “traces”) sillonnent le massif de la Basse-Terre et permettent de pénétrer au coeur d’une des plus belles forêts des Petites Antilles.


La randonnée en forêt tropicale s’effectue dans des conditions d’humidité maximum. On progresse le plus souvent dans l’eau et la boue, au milieu d’une végétation ruisselante. Les traces les plus fréquentées sont relativement entretenue afin de permettre d’y randonner dans les meilleures conditions.

En dehors des sentiers battus, entre grands paysages et merveilles inconnues, les traces peuvent très vite devenir très difficile voire impraticable et réservés aux initiés de randos-raid. En effet, escalade, corde ou main courante, boues, racines, dénivelés herculéens transforment vite votre beau projet de journée de promenade en sortie dans l’enfer vert d’un massif volcanique gorgé d’eau et de végétaux en tout genre aux conditions climatiques exceptionnelles et instables !

JACQUELINE ET LOIC A LA POINTE DE LA VIGIE

La Pointe de la Grande Vigie, à l'extrémité nord-est de la Guadeloupe, la force de l'océan Atlantique vient se heurter aux hautes falaises calcaires de l’île de la Grande-Terre.
Le spectacle de ces falaises abruptes et découpées, hautes de 80 mètres, fouettées par l’océan houleux est très impressionnant.

Véritable belvédère dominant l'océan et les forêts du littoral du Nord Grande Terre, il y est aisé d'apercevoir les îles de Montserrat ou Antigua au Nord comme l’île de la Désirade au Sud.

Malgré la nature inhospitalière du sol, les plantes trouvent des astuces pour pousser grâce à un l’enchevêtrement de leur racines dans les rochers de calcaires récifaux saillants.

Cet espace naturel remarquable doit faire l’objet d’une protection au titre des sites classés afin de préserver notamment le paysage et la forêt du Nord Grande-Terre soumis à l’assaut de l’urbanisation et des cultures irriguées comme le melon.

JACQUELINE ET LOIC A CLUGNY


La plage de Clugny offre un bon point de départ pour une randonnée sur le littoral du Nord Basse-Terre. Longeant la côte jusqu'à la Pointe Allègre le long d'un sentier du littoral aménagé par l'ONF et le conservatoire.

L'ensemble du Nord basse-Terre est classé en espace remarquable protégé.

Ce sentier offre des vues imprenables sur l'ilet Kahouanne et l'ilet Tête à l'Anglais, le Grand Cul de Sac Marin, lagon classé réserve naturelle d'intêret mondial (site RAMSAR) et dont la principale barrière de corail, long de près de 20 km est la plus grande des Petites Antilles.

Il est d'ailleurs possible de ralier les communes de Sainte-Rose et de Deshaies par le littoral en suivant le sentier sur près de 12 km et ainsi profiter de l'ensemble des plages parmi les plus belles de l'île et de profiter de criques désertes.


Plage de Clugny - Ilet Kahouanne

LOIC ET JACQUELINE SUR LE FLY CAT

Portrait des parents aux lueurs du couchant sur le bateau au retour de trois journées aux Saintes.
A quelques encablures au sud de la Guadeloupe se nichent des îles de rêve, l'archipel des Saintes, ainsi nommées par Christophe Colomb qui les découvrit le jour de la Toussaint ("Los Santos").










D'origine volcanique, ces îles ont pour la plupart un relief mouvementé, hérissé de mornes et découpé d'anses profondes. Très accidentés avec des côtes déchiquetées, ces îlets connaissent un climat très sec, surprenant à peine à quelques encablures de la luxuriante Basse-Terre.
Leur végétation est caractéristique des îles sèches : agaves, aloès, cactus et encore tant d'autres espèces que vous prendrez plaisir à découvrir dans vos randonnées.

L'archipel des Saintes, distant d'une dizaine de kilomètres de la Basse-Terre, est composé de deux îles principales : Terre de Haut et Terre de Bas et de six îlets. L'île de Terre de Haut, qui rassemble une grande partie de la population saintoise est considéré comme un joyaux de la caraibe.

Authenticité, dépaysement, harmonie et sérénité pourrait en être la devise tel y séjourner quelques jours livre toujours bien-être et repos.

Et pour profiter de ce paradis, quoi de mieux que de s'installer en face la troisième plus belle baie du monde. C'est pourquoi nous avons pris l'habitude de se loger aux bungalow La Haut qui offrent une vue imprenable sur la fameuse baie.

Surplombant le village, ils sont idéalement situés pour vous permettre d'accéder rapidement à tous les sites de l'île. A pied bien sûr !!

JACQUELINE ET LOIC AU CHAMEAU

Le Chameau, sommet de l'archipel des Saintes culminant à 307 mètre se mérite. Il est conseillé de partir très tôt ou en fin d'après midi afin de profiter d'une certaine fraicheur et des rares portions à l'ombre.

Une petite route piétonne monte jusqu'à la Tour Modèle qui domine le morne. Il est même possible de monter sur le toit de la tour grâce à une échelle métallique.

C'est un site remarquable du point de vue paysager. Sur 360°, dans l'écrin bleu de la Mer des Caraïbes, on domine le bourg de Terre-de-Haut, la Pain de Sucre et tout l'archipel des Saintes : la Retonde, l'ilet Cabrit, les Ilet la Coche et le Grand Ilet tout comme l'île de Terre de Bas. Au Sud vue sur la Dominique et par beau temps, la Martinique. Au Nord, vue sur la Basse-Terre et le massif de la Soufrière.

Il recèle aussi une richesse faunistique et floristique exceptionnelle. Une centaine d'espèce arbustives et arborescentes dont des orchidées et cactacées endémiques de la Guadeloupe y sont présentes. L'avifaune caractéristique des zones sèches croisent les oiseaux marins, les espèces d'iguanes et même une couleuvre endémique.

Le morne du Chameau, espace remarquable protégé, est classé en ZNIEFF (zone nationale d'intérêt faunistique et floristique) depuis 1993.

LOIC ET JACQUELINE SUR LA TRACE MOREL

Mes parents posant devant la baie de Marigot aux Saintes. Juste derrière eux, un frangipanier et l'eau turquoise avec à l'horizon les Monts Caraïbes dominant le Sud de la Basse-Terre.

La trace Morel qui part de la plage de Marigot mène aux ruines de la batterie Caroline.

Elle offre tout au long du parcours d'époustouflants points de vue sur la baie de Marigot et le Pain de sucre, avant de redescendre vers la plage de Pompierre.

L’association saintoise de protection du patrimoine qui gère, par ailleurs, le musée du Fort Napoléon et le jardin de cactacées attenant, est aussi propriétaire de quelques ares du Morne Morel. Sur un espace sanctuarisé des espèces végétales rares sont ainsi préservés dans leur biotope d’origine.

Après avoir traversé la forêt xérophile et croisé des espèces inféodées aux zones arides, il est surprenant de découvrir un petit étang au sommet du morne Morel. Celui constitue une véritable zone humide et un biotope rare sur l’archipel depuis l’assèchement de l’Etang Bélénus pour construire la piste de l’aérodrome.








Baie de Pompierre

L’ensemble de cet espace naturel est protégé pour son biotope et son paysage remarquable.

LOIC ET JACQUELINE SUR LA TRACE DES CRETES

La forme ovale de la baie de Pompierre, fermée par les îlets des Roches Percées, et les diverses nuances de la mer qui vont du vert émeraude au bleu foncé, rendent ce site exceptionnel, en particulier depuis la trace des crêtes.

Cette trace agréable en fin de journée relie la plage de Pompierre et la plage de Grande-Anse en suivant les crêtes du Morne de Grosse Pointe et du Grand Souffleur.

Les falaises, côtes rocheuses, pentes, plages forment un ensmeble topographique varié, support d'une forêt xérophile constituée essentiellement d'arbustes. Des stations de Cactacées comme le Tête à l'Anlais, les raquettes et les cierge, et d'Orchidacées confèrent aux biotopes délimités un intérêt botanique indéniable.

Cet espace remarquable protégé est un site classé par décret ministériel de 1991 et protégé par un arrêté de biotope depuis 1995.

LOIC ET JACQUELINE AUX BAINS CHAUDS

Quoi de mieux qu'un bon bain après s'être aventurer sur les traces des Chutes du Carbet, hautes de de 110 et 115 m de haut, que dit-on, Christophe Colomb aurait aperçus dès sont débarquement Sainte-Marie, Capesterre Belle-Eau ?

Formant des bassins généreux à près 40° alternant avec des cascades et des bassins d'eaux fraiches à 24°.




Dans un écrin de verdure, en pleine forêt tropicale humide, des résurgences d'eaux chaudes provenant du massif de la Soufrière créent de véritables petits endroits de paradis.

Profitant du carême et des assecs fréquents de la ravine, situés à moins de 30 minutes de notre maison (15 min. de voiture et 15 min. de marche sans difficulté), ces bains chauds sont un lieu de détente privilégié dans le cadre exubérant de la forêt .

JACQUELINE ET LOIC A MATOUBA

Jacqueline et Loïc après un bain rafraîchissant dans les eaux au saut d’eau de Matouba remontent la trace aménagée surplombant la rivière Saint Louis.

Pour accéder au Saut d’eau, à Saint-Claude, quitter la route de Matouba au niveau de l’usine d’embouteillage d’eau de source de Matouba et traverser de multiples bananeraies, une petite allée étroite mène à un magnifique point de vue sur la Soufrière et le plateau de Papaye, puis à la rivière Saint-Louis.


Le grondement sourd de la cascade est perceptible plusieurs dizaines de mètres avant d'arriver à sa hauteur. Il suffit alors de remonter le lit de la rivière pour arriver au pied de la chute. La chute est petite (8 mètres) mais belle, puissante, caverneuse et mystérieuse.

Au pied de la chute, la vasque d'eau turquoise rafraîchissante permet de se baigner dans une véritable piscine naturelle entourée des racines des plantes épiphytes et de falaises basaltiques.

Le site bien qu’idyllique et incitant au repos demeure dangereux surtout après un épisode pluvieux (augmentation brusque du débit de la rivière, chute de pierre et glissement de terrain). Mieux vaut donc s’y aventurer par beau temps.