CYRIL DANS LE JARDIN DE NOTRE ANCIENNE MAISON A CAPESTERRE

Alors que peu de monde s’y aventurait en raison d’une chaleur extérieure déjà peu supportable dès le matin, Cyril a pu profité d’un mois de décembre plus doux pour lézarder sous l’ombre des palmes de notre cocotier.



De
juin 2005 à octobre 2007, nous avons habité au sein de la Résidence Marquisat à Capesterre Belle-Eau. La maison, plutôt petite, avait l’avantage d’être entourée d’un généreux jardin et située dans un quartier très calme où l’on pouvait même y entendre les rouleaux des vagues. Au carrefour de notre impasse, par temps découvert, nous apercevions la Soufrière et sur son flanc est les fameuses Chutes du Carbet.

La grande terrasse couverte extérieur fut l’occasion de faire de nombreux dîners barbecues et de nombreuses soirées arrosées avec nos différents invités.

CYRIL SUR LA TRACE DE LA GRANDE POINTE

Le sentier de la Grande Pointe, promenade hors du temps, traverse la forêt domaniale du littoral du Sud Basse-Terre au niveau de Trois-Rivières avec une vue imprenable sur l’archipel des Saintes.

Ce secteur côtier présente un attrait paysager indéniable en particulier aux abords de la Grande Pointe : roches laviques complètement rongées par l'érosion, un paysage desséché par le vent, une mer violente qui vient cogner en éclats contre les parois saillantes des rochers.


Sur cette zone littorale où les conditions édaphiques, climatiques et topographiques influent de manière décisive sur une flore riche d’espèces caractéristiques de milieux très variés : Palétuviers, Savonnettes, Poitiers, Acajou, Galba, Grande Siguine, Figuier maudit et même une espèce de palmier épineux endémique de la Barbade ainsi que des espèces protégées d’orchidées épiphytes. C’est donc légitimement que cette zone à été classée ZNIEFF en 1997 (zone nationale d’intérêt écologique faunistique et floristique).

Au détour d’un chemin, , cachée dans la végétation, on découvre une ancienne poudrière. Datant de la fin du XVIIIè siècle, ce vestige possède un toit à encorbellement. On peut alors admirer le souci esthétique par le chaînage en pierre de taille pour la porte et la corniche. Les munitions étaient apportées par le chemin d'une toute proche "La Coulisse". A la fin du XVIIIè siècle, les poudrières ne servent plus à rien et les bâtiments tombent en ruine les uns après les autres.

A quelques mètres de là, deux canons, côte à côte, bien conservés, à l'abri d'un mur de pierres. Cette batterie face à l'archipel des Saintes constituait un poste avancé de surveillance du canal. Elle servait également à protéger le Réduit, refuge un peu en amont de la population en cas d'attaque.