SOPHIE ET ERIC A GRANDE ANSE DE TROIS RIVIERES

Plage de Grande Anse à Trois Rivières, les vagues sont au rendez-vous la plupart du temps. Rarement déçu et souvent impressionné par la force des vagues, parfois si petite, il est plaisant de s'y baigner.

Longue de près de plus d'un kilomètre, cette plage de sable noir métallique plutôt rare en Caraïbes offre une vue imprenable sur l'archipel des Saintes et l'ile plus lointaine de la Dominique.

La rivière de Grande Anse prend sa source sur les flancs de la Citerne érode les coulées de lave et couvre ainsi l'anse d'un sable noir très fin et paré de la brillance des grains de micca.

La plage de Grande-Anse est reconnu pour la reproduction des tortues marines, notamment les tortues luth. Ce site naturel protégé fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection du biotope depuis 1997.

SOPHIE ET ERIC SUR LA SOUFRIERE

Départ des Bains Jaunes, après une ascension au travers la forêt tropicale puis les savanes humides et les flancs rocheux de la "Grande Dame", Eric et Sophie arrivent au sommet de la Soufrière (1467 mètres).

Balayé par les vents et les nuages, le k-way est bien souvent indispensable. De tout temps, la randonnée est marquée par les odeurs acides et soufrés des fumeroles et colorée par la végétation rase jaunie et brunie sous l'acide.

La Soufrière, qui hélas est souvent vétue d'un blanc manteau, se déshabille parfois pour laisser les chanceux apercevoir son merveilleux massif.


Vue du plateau Palmiste, Gourbeyre


Vue de la RD26 - Bologne, Basse-Terre

ERIC ET SOPHIE A LA 1ERE CHUTE DU CARBET

A partir de la seconde chute du Carbet, il est possible de rejoindre la première chute. Le retour se réalisant par le même chemin (randonnée de 2 à 4 heures) ou en rejoignant la trace Karukera (boucle de 3 à 6 heures).











Avoir contourné les falaises de la seconde chute du Carbet, gravi d'innombrables marches, traversé la ravine Longueteau et contourné son cirque, la première chute du Carbet et ses 115 mètres se laissent admirer dans son décor minéral et végétal. L'érosion de la roche basaltique rend les eaux de cette chute ferrugineuses.

Pour les plus téméraire, au pied de la chute, des petits bassins incitent aux baignades. Frileux s’abstenir car, à près de 900 mètres d’altitude, l’eau y est fraîche (près de 15° parfois) tout comme l’air !!

Cette chute est devenue relativement accessible grâce au travail des agents du parc national et de l'ONF.

Ainsi quand les cieux le permettent, de magnifiques paysages s'offrent aux randonneurs comme la vue sur l'océan, le bourg de Capesterre Belle-Eau et l’allée Dumanoir.

SOPHIE ET ERIC A LA 2NDE CHUTE DU CARBET

Après une petite randonnée à partir du parking d'accueil sur les hauteurs de l'Habituée, Eric et Sophie escaladent les blocs présents dans le lit de la rivière du Grand Carbet pour atteindre l'ancien belvédère au pied de la chute haute de 110 mètres.

Lorsqu'en 1493, Christophe Colomb fait halte au large de la Guadeloupe, il aperçoit trois chutes d'eau sur les hauteurs de Capesterre.

L'accès à la chute reste à ce jour interdite par arrêté municipal et jusqu'à nouvel ordre depuis les séismes et la tempête tropicale du 21 novembre 2004 qui ont causé un effondrement partiel de la falaise.

Ce site aménagé demeure néanmoins très fréquenté en raison de sa proximité. C’est pourquoi il convient de partir relativement tôt afin d’éviter le flux touristique.

Ce sont ces chutes, baptisées Chutes du Carbet qui valurent à la Guadeloupe son nom amérindien « Karukera », signifiant « L'île aux belles eaux ».

Malgré son aménagement (pavés maçonnés, passerelles, marches, …) qui peut paraître excessif, cette randonnée offre la possibilité à tous d’observer ce site exceptionnel et de traverser la forêt tropicale humide : gommier blanc, bois résolu, philodendron, choux palmier, châtaignier, fougère arborescente…) … un fourmillement et une abondance déconcertante du sol à la canopée, ponctuée de nombreuses variétés de plantes épiphytes comme l’ananas-bois, les siguines aux larges feuilles et les orchidées aux fleurs majestueuses.

Cette randonnée constitue en outre le point de départ de multiples boucles menant au massif de la Soufrière. Il est question de faire de ce site une vitrine du parc national de la Guadeloupe. Un projet d’aire d’accueil et d’observatoire panoramique est programmé au niveau de l’aire de pique-nique actuelle ainsi qu'un nouveau belvédère au niveau de l'ancien pont suspendu.